Au-delà de la tendance du « home made » ou d’une caricature d’un retour au fait maison pour urbain stressé en quête de sens, faire soi-même a un réel intérêt écologique et économique.
Faire maison : une réponse à la dépendance industrielle
Trop habitués aux produits prêt à l’emploi, on ne sais plus faire autrement, ce qui est un vrai problème, car cela nous rends dépendants de ces produits. C’est d’autant plus un problème quand ces produits sont néfastes à notre santé, à l’environnement et impact notre budget.
Réapprendre à faire soi-même permet d’avoir le choix et de reprendre une certaine indépendance vis-à-vis des produits industriels. A force d’avoir des bidons et des sprays de toutes sortes (pour les vitres, pour la vaisselle, pour le linge, pour le sol, pour la douche, pour la cuisinière, pour les toilettes, …), on peut avoir du mal à imaginer qu’avec quelques produits simples, non toxiques et non polluants (savon noir, savon de Marseille, bicarbonate de soude, vinaigre blanc, acide citrique, terre de sommière), on a tous les ingrédients nécessaire pour nettoyer sa maison, son linge, sa vaisselle,…
Il en va de même pour la cuisine et les cosmétiques.
Faire maison : une consommation raisonnée
Il ne s’agit évidemment pas de ne plus consommer, ce qui est impossible, mais de mieux consommer en ayant un vrai choix. Pas seulement entre les produit X ou Y qui ne diffèrent souvent que par le packaging, mais une véritable alternative saine, économique et écologique. En plus les économies réalisées permettent d’investir dans des produits de meilleure qualité, pour ceux que l’on ne fabrique pas ou de s’offrir de soirées entre amis.