Il est important de comprendre le cycle du carbone pour faire le lien entre notre mode de vie, les produits que l’on consomme et leurs répercutions positives ou négatives sur notre « empreinte carbone ». Même si le carbone ou plus exactement le CO2 (ou Dioxyde de Carbone) n’est pas le seul gaz à effet de serre, il reste un facteur important du réchauffement climatique.
Le cycle naturel du carbone
Tout comme l’eau, le carbone suit un cycle avec une quantité de carbone dans l’atmosphère qui était relativement stable, jusqu’à ce que les humains exhument et brûlent de grandes quantités de charbon, pétrole et gaz, car depuis des millions d’années, ces substances très riche en carbone étaient enfouis et hors du cycle « actif » du carbone. Autrement dit, ce carbone était sur le banc de touche, ce qui évitait que le terrain soit surpeuplé.
Avant l’ère industrielle, le CO2 arrivait dans l’atmosphère principalement par la respiration des êtres vivants (animaux et végétaux), leur décompositions après leur mort, les incendies et les éruptions volcaniques. Ce CO2 était ensuite capté et utilisé par les végétaux (via la photosynthèse) et par les océans.
Depuis l’ère industrielle, les humains rajoutent de grandes quantités de CO2 dans l’atmosphère en brûlant les énergies dite « fossiles » (charbon, pétrole et gaz), substances issus de la décomposition de plantes et animaux et enfouis depuis des dizaines ou des centaines de millions d’années.
Le cycle du carbone et réchauffement climatique
Comme tous les gaz dit « à effet de serre », le CO2 empêche une partie de la chaleur du soleil qui arrive sur Terre de repartir dans l’espace, ce qui est une bonne chose dans une certaine mesure, car sans cela la Terre serai bien plus proche du glaçon que de la planète tempéré que nous connaissons. Le problème vient du fait que plus la quantité de CO2 dans l’atmosphère augmente plus cet effet de serre s’intensifie, ce qui a des conséquences qui vont au-delà d’une simple hausse de température (fonte des glaces, hausse du niveau et acidification des océans, augmentation du nombre et de la violence des tempêtes, modification des courants océaniques et atmosphériques, …).
D’autant plus quand cet accroissement des rejets de CO2 s’accompagne de déforestations, de désertification et d’une augmentation des zones urbanisées peu ou pas végétalisé. Bref tout ce qui fait diminuer la densité végétale et qui contribue à perturber le cycle du carbone.
L’empreinte carbone ou bilan carbone
L’empreinte carbone est le rapport entre la quantité de CO2 rejetée et la quantité de CO2 capturée pendant la durée d’une activité ou durant la fabrication et la durée d’utilisation d’un produit. Elle peut être négative, si davantage de CO2 est rejeté que capturé ; neutre, si les quantités s’équilibrent ; ou positive, si la capture de CO2 a été supérieure au rejet.